Des fossiles viraux enfouis dans le cœur des plantes nous éclairent sur l’évolution des virus

A l’instar des cambrioleurs qui parfois laissent leurs empreintes digitales sur les lieux qu’ils visitent, les virus peuvent laisser les leurs dans le génome des hôtes qu’ils ont infecté.

Ces dernières années, l’analyse des données issues des programmes de séquençage génomique a montré que la présence de séquences virales dans le génome des êtres vivants supérieurs est la règle plutôt que l’exception.

Chez les plantes à fleur, ou angiospermes, c’est une véritable invasion moléculaire qui vient d’être découverte et nous renseigne sur la façon dont ont évolué certains virus de plantes.

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Geering A.D.W., Maumus F., Copetti D., Choisne N., Zwicki D., Zytnicki M., McTaggart A.R, Scalabrin S., Vezzulli S., Wing R.A., Quesneville H., Teycheney P.-Y., 2014. Endogenous florendoviral elements are major components of plant genomes and molecular fossils of reverse-transcribing viruses with unique and variable genome organizations. Nature Communications, 5 : 5269. Doi : 10.1038/ncomms6269

Publiée : 17/11/2014