La diversité est vue comme un bien commun, facteur de résilience, permettant de répondre aux défis de la transition agro-écologique et des changements climatiques en cours. Les travaux menés contribuent aussi aux enjeux de préservation de la biodiversité et de santé globale (OneHealth). La diversité est donc étudiée dans ses différentes dimensions : biologique, adaptative, géographique, écologique, sociologique et culturelle, et dans ses formes naturelles et cultivées. Différentes échelles de temps et d’espace sont considérées : des pas de temps longs pour comprendre l’histoire évolutive des espèces et l’impact de la domestication sur la diversité ou des pas de temps courts pour étudier l’impact des agrosystèmes sur l’organisation de la diversité (intensité et mode de sélection, systèmes semenciers, etc.), ou pour comprendre les trajectoires adaptatives des populations.

Les approches sont souvent pluridisciplinaires combinant génétique et génomique, biologie évolutive et écologie, sciences humaines et sociales, sciences politiques. Elles requièrent des innovations méthodologiques en analyse de la diversité, modélisation prédictive, sciences participatives comme la mobilisation d’approches de co-construction et l’élaboration de dispositifs d’évolution expérimentale. Les espèces étudiées recouvrent une large gamme de traits d’histoire de vie (formes annuelles et pérennes, reproduction sexuée et asexuées, espèces autogames et allogames). Cette variété des espèces étudiées, mais aussi des espaces et des systèmes considérés (espèces méditerranéennes et tropicales, agrosystèmes traditionnels et modernes), est un atout pour une approche systémique des processus évolutifs impliqués.