Chez le riz, l’équipe étudie la formation et la différenciation du cortex racinaire pour améliorer l’efficience d’utilisation de l’eau à travers la formation d’aérenchymes racinaires, des cavités aérifères. L’efficience d’utilisation de l’eau chez le riz et les céréales est liée à la capacité d’extraction et au transfert d’eau au niveau racinaire elle-même corrélée à des paramètres anatomiques comme la présence d’aérenchymes et le ratio entre la surface du cortex et de tissus vasculaires. Au champ, ces paramètres sont influencés par la présence de rhyzobactéries qui sont capables, en symbiose avec les céréales, de moduler la différenciation du cortex et bloquer ou stimuler la formation des aérenchymes.

Chez le sorgho, l’équipe étudie les mécanismes impliqués dans la mise en réserve des protéines du grain et leur digestibilité pour améliorer la qualité nutritionnelle. En effet, un frein à l’utilisation en alimentation humaine et animale du sorgho, une espèce de céréale adaptée à des conditions arides, est la faible digestibilité des protéines du grain. L’impact du changement climatique, et notamment les stress thermiques récurrents sur la qualité nutritionnelle des grains, fait également l’objet de nos études.