Aude Gilabert vient d'être recrutée dans l’UMR Agap

Aude Gilabert a rejoint le 14 septembre 2020 l’équipe Dynamiques de la Diversité, Sociétés et Environnements (DDSE) comme généticienne des populations basée à Montpellier.

Issue d’une formation en évolution et écologie, Aude s’est spécialisée en génétique des populations et génomique, et en écologie du paysage. Elle s’est intéressée dans le cadre de ses recherches à l’évolution des organismes qui ne sont pas en équilibre, comme par exemple, les espèces invasives ou en déclin ou encore les pathogènes. Aude a étudié dans un premier temps l’évolution de la diversité génétique, la dispersion de populations d’hôtes et de vecteurs de pathogènes dans des environnements soumis à des activités anthropiques par des approches de génétique des populations (marqueurs neutres) et d’écologie du paysage. Aude a ensuite orienté ses recherches sur les interactions hôtes-pathogènes et l’évolution des maladies infectieuses. Elle a étudié l’adaptation des anguilles européennes à des pathogènes invasifs au travers de l’étude de l’évolution spatiale et temporelle de marqueurs du complexe majeur d’histocompatibilité (ATER) puis s’est tournée vers l’évolution des pathogènes par des approches de génomique. Elle s’est d’abord intéressée à l’évolution du parasitisme chez les nématodes avant d’entreprendre un autre post-doctorat sur l’adaptation des espèces de Plasmodium de primates à leurs hôtes. Elle a ensuite rejoint un projet de la fondation Agropolis qui visait à améliorer l’épidémio-surveillance de maladies de plantes méditerranéennes et tropicales. Le travail d’Aude a consisté à retracer des histoires d’invasion de pathogènes de plante. 

Au sein de l’équipe DDSE, Aude développera une approche de génomique de paysage adaptée aux plantes cultivées, c’est-à-dire prenant en compte les facteurs environnementaux mais aussi les facteurs sociaux et historiques. Elle s’attachera ainsi à comprendre l’origine et l’évolution de la diversité de plantes cultivées en Afrique en tenant compte des contextes écologiques et sociaux afin de prédire sa dynamique dans des contextes particuliers. Elle travaillera dans un premier temps sur le sorgho mais élargira ensuite ses études à d’autres espèces cultivées, comme le riz, le fonio ou encore l’arachide.

Publiée : 29/09/2020